Le Guide du Consentement de Calia vise à vous accompagner dans votre exploration des contacts humains.* Il vous indique, à la fois, une marche à suivre et les portes de sortie sur ce chemin vers la connaissance de soi et la communication.
Grâce à la pratique du consentement et à cette transparence qui en découle, nos relations interpersonnelles s’améliorent grandement: non seulement, parce qu’on apprend ainsi à se connaître davantage soi-même, nos besoins, nos limites, nos capacités; mais également parce qu’on apprend à les communiquer.Consentement
Pratiquer le consentement est de s’assurer que toutes les personnes impliquées sont, en tout temps, parfaitement à l’aise avec ce qui se passe; que les OUI sont bien RÉELS.
Je prends soin de moi
je m’écoute et me respecte
“Comment j’me sens présentement?”
“Qu’est-ce qui cloche?”
“Qu’est-ce qui manque?”
Prendre la responsabilité de son bien-être est avant tout de prendre la peine de s’écouter, de se poser des questions pour vérifier comment on se sent réellement et, évidemment, de se respecter. Ensuite, il suffit d’agir en conséquence!
Comment vous sentez-vous présentement?
Tout est merveilleux? Alors prenez une grande respiration et savourez le moment et les sensations!
Quelque chose cloche?
Commencez par identifier ce qui ne va pas et faites en sorte d’arranger la situation! Est-ce la personne, la position, le mouvement, le moment, l’intention, l’ensemble au complet? Une fois le problème identifié, exprimez-vous, que ce soit physiquement ou verbalement, communiquez votre inconfort et les solutions nécessaires.
Y manque quelque chose?
Commencez par identifier ce qui manque et demandez-le! Allez voir le deuxième point du Guide pour plus d’information.
Prenez la peine de vous questionner le plus souvent possible sur comment vous vous sentez et faites en sorte que la réponse soit toujours “Merveilleusement!”.
Je demande ce que je veux
avec précision, mais sans pression
(besoin, stratégie, intention)
“J’aurais besoin de… alors j’aimerais que… Qu’en penses-tu?”
Commencez par identifier quel est le besoin que vous cherchez à combler, puis quelle serait la stratégie que vous préféreriez utiliser pour combler ce besoin. Vous pouvez demander n’importe quoi (tant que c’est dans les limites) à n’importe qui, tant que c’est fait :- Avec précision :
- – Quel type de câlin?
- – Quel partie du corps?
- – À quel endroit dans la pièce?
- – Avec qui?
- – Dans quelle position?
- – Pour combien de temps?
- Mais sans pression :
- NE FAITES RIEN tant que vous n’avez pas obtenu un OUI.
- Ne mettez pas non plus de pression sur l’autre personne avec votre langage corporelle ou votre intonation; vous voulez que la personne se sente à l’aise de dire non si elle a besoin de dire non.
J’apprécie les réponses des autres
Si les OUI ne sont pas RÉELS, c’est NON
“Merci de prendre soin de toi!”
La personne vous a répondu NON? C’est merveilleux! Cela veut dire que cette personne a réussi à prendre soin d’elle; car en disant NON à vous, elle a dit OUI à elle-même! Et si cette personne peut effectivement prendre soin d’elle-même, ça veut dire que si un jour elle vous dit OUI, c’est que ce sera un vrai OUI! Pas de “faire semblant”, pas de malaise, pas de remord! De toutes façons, si elle vous avait dit OUI, alors qu’elle voulait dire NON, le câlin n’aurait pas été aussi agréable!Si la personne répond OUI, merveilleux! Mais souvenez-vous qu’il ne s’agit d’un oui que pour ce que vous avez demander, rien de plus (ce n’est pas parce que la personne a dit OUI à une caresse sur le bras, que vous avez le feu vert pour lui caresser aussi l’épaule, le dos, les cheveux, etc.) et surtout gardez en tête qu’elle peut changer d’idée à n’importe quel moment!
Je donne des réponses honnêtes
parce que j’ai pris le temps d’y réfléchir
“Non, merci.”
“Non, mais…”
“J’voudrais essayer.”
“Oh OUI, svp!”
Cependant, si vous ne vous sentez pas 100% enthousiaste à l’idée, et ce peu importe la demande ou la personne qui demande, vous avez le droit, même le devoir de dire “NON, merci”.
Oh, et “Non” est une phrase complète! Vous n’avez donc pas besoin d’ajouter de raisons ou d’explications, vous pouvez simplement dire “Non”.
Chez Calia, on fait confiance que tout le monde est capable de (ou sera aidé pour) gérer ses propres sentiments et que personne ne se sentira insulté ou blessé de s’être fait rejeté (voir le 3e point).
Si vous vous retrouvez à hésiter entre un oui et un non, vous remarquerez qu’il y a différents types d’hésitation et qu’il suffit souvent d’identifier de quel type il s’agit pour en connaître la réponse.
Voici les 3 principaux types d’hésitation :
- Pression :
Si une partie de vous a le goût de dire NON, mais que l’autre partie essaie de vous convaincre de dire OUI (ça serait plus gentil, j’suis ici pour ça, qu’est-ce que les autres vont penser, j’avais promis que j’accepterais, etc), alors c’est que vous devriez dire NON! - Contexte inapproprié :
Si l’idée générale vous enthousiaste, mais qu’il y a un ou quelques détails qui vous achalent, vous pouvez répondre avec un “Non, mais…” et proposer une alternative ou quelques modifications. C’est alors que la négocation peut s’enclencher. - Limite inconnue :
Si vous hésitez parce qu’en réalité vous ne savez tout simplement pas si vous aimeriez ce qui vous a été proposé ou pas parce que vous ne l’avez jamais essayé; c’est normal. Demandez-vous donc plutôt si vous aimeriez l’essayer ou pas. Si l’idée ne vous intéresse pas tant que ça; dîtes non. Si l’idée semble intéressante et que vous voudriez essayer, mais sans vous engager; répondez un “Oui, j’aimerais l’essayer.”. Vous verrez, ça rend même plus facile pour vous et pour l’autre de garder en tête qu’un changement d’idée peut arriver à tout moment; ça devient donc encore plus facile d’arrêter si jamais vous n’aimez finalement pas ça.
Je respecte mes propres limites
dès que je suis inconfortable, je m’exprime
“C’était génial, merci!”
“Merci, c’est assez pour moi.”
“J’ai changé d’idée.”