F.A.Q

Foire aux questions
Les questions les plus fréquemment posées et leurs réponses.

Si vous avez d’autres questions qui ne sont pas ici, contactez Alie.

“J’aimerais moi aussi faire des câlins professionnellement; par où devrais-je commencer?”

Simple, commencez par ces 2 petites étapes :

  1. Lisez tout ce que vous trouverez sur le site de Calia Câlinothérapie : ce qu’est la Câlinothérapie selon Calia, en quoi consistent le Code de Conduite et le Guide du Consentement de Calia, en quoi consistent les Séances de Câlinothérapie en personne, etc.
  2. Consultez la question suivante afin de mieux comprendre la différence entre les services de câlins professionnels et de câlinothérapie; histoire de mieux vous orienter.
  3. Ensuite, si ça vous intéresse toujours, prenez rendez-vous pour un appel-vidéo avec Alie! Calia n’engage pas ni n’offre de formation, mais Alie va se faire un plaisir de vous aider à partir votre propre service de câlins professionnels. Elle va vous donner une heure de son temps, gratuitement, et vous partager son expérience, les trucs et astuces, les pièges et risques du métier ainsi que vous conseiller sur les formations disponibles. C’est 1 heure et c’est gratuit! Tout ce que vous avez à faire est de prendre rendez-vous ici :
“C’est quoi la différence entre câlins professionnels et câlinothérapie?”

La distinction qui suit est principalement vraie au Québec alors qu’elle peut être moins claire ailleurs, comme aux États-Unis où le terme professional cuddling peut aussi s’appliquer à ce que j’appelle câlinothérapie.

La confusion peut également survenir au niveau du titre de la personne qui offre le service. Au Québec, il est interdit de se dire câlinothérapeute puisque le terme thérapeute est réservé. Donc peu importe que la personne offre un service de câlins professionnels ou de câlinothérapie, son titre reste câlineuse professionnelle/câlineur professionnel.

Similarités :
Tout d’abord et surtout, les deux services sont strictement platoniques! Ensuite, les deux services doivent également être basés sur le consentement mutuel et le respect des limites de toutes les personnes impliquées (y compris la personne qui offre le service!).

Différences :
Là où se situe la différence est que la câlinothérapie vise aussi l’apprentissage du consentement et de sa communication, on met donc beaucoup plus d’emphase sur les compétences du consentement (voir le Guide du Consentement), comme par exemple, on demande AVANT de toucher plutôt que toucher puis vérifier si c’est correct. En câlinothérapie, il y a donc beaucoup plus de communication verbale et de réflexion intérieure.

Choix en tant que client(e) :
Donc si vous ne voulez pas vous casser la tête à tout le temps demander avant de bouger; ou vous voulez seulement relaxer dans les bras de quelqu’un d’autre; ou vous êtes déjà à l’aise à faire des câlins à n’importe qui; ou êtes plus du genre “go with the flow”, “suivre vos instincts” et “sentir les énergies”; alors allez vers les services de câlins professionnels, ça vous semblera plus simple et naturel.

Si, au contraire, vous avez de la difficulté ou des malaises avec les contacts physiques, à l’idée de toucher ou de vous faire toucher par d’autres; ou si vous voulez pouvoir implémenter les compétences du consentement dans les autres sphères de votre vie; venez en câlinothérapie, ce sera plus facile et plus profitable à long terme.

Choix en tant que professionnel(le) :
Si vous avez juste le goût de faire des câlins à tout le monde et de rendre le monde plus heureux tout en recevant votre propre dose d’ocytocine; si vous avez l’âme chaleureuse et l’énergie réconfortante; et si vous êtes capable d’établir et de respecter vos propres limites et votre consentement; alors allez-y, offrez des services de câlins professionnels (voir première question). Le monde a besoin de vous!

Si vous vous sentez capable d’accueillir avec empathie, mais sans sympathie, toutes sortes de personne, d’émotion et d’histoire d’abus et de violence (parce qu’une partie de votre clientèle pourrait être des victimes d’abus et de violence qui cherchent à se réconcilier avec les touchers consentis); si vous êtes capable de rester à l’écoute des émotions et ressentis de l’autre afin de pouvoir l’aider à travers les compétences du consentement (voir le Guide du Consentement); si vous êtes capable d’écouter les problèmes des autres sans essayer de les conseiller (à moins que vous ayez un diplôme en psychologie ou médecine; vous ne devriez pas conseiller votre clientèle par rapport à leurs problèmes psychologiques ou médicaux); alors allez-y, offrez des services de câlinothérapie (voir première question).

“Qu’est-ce que vous voulez dire par ‘câlin’?”

Chez Calia, le terme “câlin” peut représenter n’importe quel contact physique platonique et consenti.

Platonique :
Ce qui veut dire sans aucune énergie/intention sexuelle ni sensuelle. Donc au lieu de penser à un couple en amour qui se caresse sensuellement, visualisez plutôt un parent serrant son enfant dans ses bras pour le réconforter.

Consenti :
Ce qui veut dire qu’on veut s’assurer que toutes les personnes impliquées soient, en tout temps, parfaitement au courant et à l’aise avec ce qui se passe.

Contact physique :
En effet, l’expression “contact physique” est très vague et c’est parce que les possibilités sont effectivement presque infinies! Tant que le contact est platonique et consenti (et physiquement réaliste considérant la flexibilité des personnes conscernées), c’est permis! Il suffit de le demander avec précision et d’attendre de voir si l’autre est tout aussi enthousiaste.

  • L’emplacement : que ce soit parterre, sur le tapis, sur le lit, sur le divan, avec un coussin, une couverture…
  • La position de chaque personne : que ce soit debout, assise, couchée sur le dos, le ventre, le côté…
  • La partie du corps : qu’il s’agisse des mains, des pieds, des bras, des épaules, du dos, du visage, des cheveux…
    (Évidemment, on évite toutes zones érogènes typiques et atypiques.)
  • Le mouvement : qu’il s’agisse de rester statique ou de flatter, gratter, tapoter, presser, masser, chatouiller…
    (Évidemment, on évite tous mouvements suggestifs (qui rappellent l’acte sexuel).)
  • L’intensité : que ce soit lentement ou rapidement, doucement ou fermement, moyen…
  • La durée* : que ce soit pour 5 secondes, 5 minutes, 1 heure…
    *En fait, le câlin pourra perdurer jusqu’à ce qu’une des personnes impliquées ne se sente plus à l’aise ou change d’idée et décide alors d’arrêter ou de modifier le câlin en question.

“Qu’est-ce qui arrive si j’ai une érection ou commence à m’exciter pendant la séance?”

Tout dabord, faisons une distinction entre “avoir une érection” et “être excité(e)”.

Avoir une érection lors de contacts physiques intimes est tout à fait probable, voir naturel; le corps réagit à la proximité. Par contre, avoir une érection n’est pas nécessairement lié à l’excitation sexuelle (on peut avoir l’un sans l’autre, tout comme l’une sans l’autre!).

L’érection platonique (sans énergie sexuelle/sensuelle) n’est pas condammée chez Calia; elle n’est simplement pas encouragée. Autrement dit, si vous obtenez une érection pendant une séance tout en réussissant à rester calme et platonique, on va juste faire comme si de rien n’était. En général, on propose dès le début de simplement mettre un coussin entre les deux personnes, au niveau du bassin, afin de camoufler toute érection possible. De cette façon, c’est encore plus facile de faire comme si il n’y en avait pas.

L’énergie sexuelle/sensuelle, avec ou sans érection, n’est pas acceptée chez Calia et peut faire l’objet d’expulsion si intensionnelle ou incontrôlée. Autrement dit, si vous commencez à vous exciter pendant une séance, la première chose qu’on va faire est d’essayer de vous ramener à un état platonique. Par exemple, en se décollant ou en changeant de position, en prennant une pause, en choisissant un sujet de conversation anti-excitation/”douche froide”, etc. Si ça ne marche pas, mais que vous voudriez que ça marche et apprendre à rester platonique malgré un conditionnement antérieur; alors là, on peut travailler là-dessus. Par contre, si ça ne marche pas parce qu’en fait vous ne voulez pas revenir à un état platonique, et bien on va simplement mettre fin à la séance et conclure que Calia n’offre pas les services qu’il vous faut.

“Qu’est-ce qu’on peut porter comme vêtement? Est-ce qu’on peut être nu(e), en sous-vêtement, en pyjama, etc?”

La câlinothérapie est un service platonique, c’est à dire qu’il ne doit y avoir aucune connotation sexuelle ni sensuelle. Donc, pour éviter toute ambiguïté, tout le monde doit porter une tenue appropriée. Autrement dit, le corps doit être couvert de la taille aux chevilles (pantalon longs) et de la taille a la base du cou et des épaules aux avant-bras minimum (t-shirt ou chandail à manches longues) ET rester habillé tout le long! Donc pas de shorts ni de camisole. Rien de transparent non plus! Si votre pyjama respecte les règles (pantalon longs et t-shirt minimum), alors oui, vous pouvez porter votre pyjama sans problème. Que vous portiez des sous-vêtements en dessous ou pas, c’est à votre discrétion et on n’en parlera pas non plus.

Moi je porte un chandail à manches longues et un ensemble d’infirmière de couleur grise et d’une taille trop grande (beaucoup plus confortable pour faire des câlins!).

“Pourquoi devrait-on payer pour des câlins?!”

Tout d’abord, sachez que je ne fais pas des câlins pour faire de l’argent, mais que je dois tout de même faire de l’argent pour pouvoir faire des câlins. L’Espace Calia représente un loyer, des assurances et licenses supplémentaires à payer, des meubles et accessoires que j’ai du acheter, de l’entretien et du stress supplémentaire (essayer d’empêcher mes plantes de mourir, entre autre!). Et il faut aussi que je mange si je veux avoir assez d’énergie pour vous serrer fort dans mes bras.

En terme de temps, je passe au moins deux heures par séance, en dehors des séances, pour la préparation avant (nettoyage, installation, paperasse, etc) et la conclusion après (lavage, désinstallation, compte-rendu, paperasse, etc). De plus, bien que vous payiez pour une heure, je passe habituellement une heure de plus avec vous car, avant la séance, je prend le temps de vous écouter et de vous expliquer toutes les règles, limites et trucs du consentement, ce qui aide aussi à vous mettre plus à l’aise et à nous assurer une meilleure séance; puis, après la séance, je vous donne le temps de faire le point, de reprendre vos esprits et de revenir sur terre avant de vous laisser partir.

Pendant la séance, je ne fais pas juste me coucher et relaxer avec vous. La câlinothérapie, c’est beaucoup que juste des câlins; c’est un safe space où vous pouvez être vous-même et explorer en toute honnêteté les contacts physiques platoniques, vos consentements et vos limites personnelles. En tant que professionnelle, afin de vous permettre cet espace, je dois donc rester ouverte, sans jugement et respectueuse face à tout ce que vous voudrez me partager. Je dois aussi rester réveillée et attentive empathiquement; si jamais vous commencez à être mal-à-l’aise mais que vous n’êtes pas capable de me le dire, il faut que moi je sois capable de m’en rendre compte aussitôt pour vous aider à en parler. Bref, ça prend beaucoup d’énergie psychologique de ma part. Puis, si vous avez besoin que je vous serre très fort dans mes bras, ben ça prend de l’énergie physique aussi! 😜

Finalement, il faut comprendre que les câlins sont un besoin essentiels à la santé tant physique que psychologique des humains. Malheureusement, beaucoup de personne n’ont pas personne pour leur faire des câlins dans leur vie de tous les jours. Quand on ne peut pas se cuisiner à manger, on peut aller au restaurant et payer quelqu’un d’autre pour cuisiner pour nous; quand on ne peut pas faire notre ménage, on peut payer quelqu’un d’autre pour nettoyer à notre place; quand on n’a personne avec qui baiser, on peut même payer quelqu’un pour coucher avec nous. Pourquoi ne pourrions-nous pas payer quelqu’un pour nous serrer dans leurs bras quand on n’a personne pour nous faire des câlins?

“Comment ça marche?”

Oui, on me pose souvent cette question, malheureusement, il vous faudrait être plus spécifique.

Parlez-vous de la câlinothérapie en général, en tant que thérapie/pratique? Si oui, allez voir la page sur la Câlinothérapie selon Calia, puis allez faire jeter un coup d’oeil au Guide du Consentement qui est en fait, l’outil principal utilisé en câlinothérapie.

Parlez-vous de Calia Câlinothérapie, l’entreprise comme telle? Si oui, allez voir la page Calia CT, puis allez jeter un coup d’oeil au Code de Conduite qui vous donnera une idée des valeurs et règles de conduite chez Calia.

Parlez-vous des séances de câlinothérapie individuelle, en personne? Si oui, allez voir la page des Séances de Câlinothérapie, puis allez jeter un coup d’oeil à celles du Code de Conduite et du Guide du Consentement chez Calia.
Mais, en gros, pour avoir une séance en personne, vous devez tout d’abord prendre rendez-vous sur le site internet (sur la page des Séances de Câlinothérapie). Inutile de me contacter; mes disponibilités sont celles présentées sur le site internet lors du processus de prise de rendez-vous. Vous devez aussi prendre conscience des mesures sanitaires en cours. Ensuite, lors de votre séance, sachez qu’il n’y aura aucun contact physique tant qu’on n’aura pas fait le tour des règles, limites, trucs, etc. La séance comme telle (le temps pour lequel vous aurez payé) ne commencera qu’après la partie placottage et même pendant la séance comme telle, aucun contact physique n’est obligatoire. En fait, tout contact physique devra avoir été préalablement discuté et consenti (c’est la base même de la câlinothérapie! Vous allez voir, c’est ce qui rend les séances magiques!).

Parlez-vous des séances virtuelles? Si oui, allez-voir la page des Séances Virtuelles.

Parlez-vous du consentement en général? Si oui, allez-voir le site de Calia Consentement, plus précisément, la page sur le Consentement, des oui RÉELS.

Si vous parlez des Ateliers de groupe de Câlins, ils n’existent plus (voir question suivante).

“Pourquoi n’y a-t-il plus d’Ateliers de groupe de Câlins?”

Premièrement, l’organisation des Ateliers de Câlins me demandait beaucoup de temps, travail et de stress que je n’ai malheureusement plus à ma disposition.

Deuxièmement, et c’est mon excuse officielle, la présence de la COVID-19 dans la population, jumelée à mon travail comme préposée aux bénéficiaires en CHSLD, rend les Ateliers de Câlins beaucoup trop risqués (et, franchement, au-delà de ce que mon côté germophobe peut endurer).

Pour conclure, en tant que professionnelle en Câlinothérapie, ma première responsabilité est d’être capable de respecter mon propre consentement et mes propres limites. Et c’est ce que je fais en décidant d’arrêter les Ateliers de Câlins.

Merci de votre compréhension.

Qui sait, un jour peut-être, la COVID-19 sera mieux contrôlée et je ne travaillerai plus en CHSLD et j’aurai alors peut-être le temps et l’énergie d’en organiser d’autre.